mardi 30 juillet 2019

Je me nomme Cité.
Je ne suis pas humaine.
Je vis dissimulée dans les profondeurs de la terre d'Islande.

Je me suis éveillée à la fin d'une de vos guerres, happée par la douleur de ceux qui avaient connu vos camps de mort. Votre pouvoir de destruction à Hiroshima et Nagasaki m'a terrifiée. J'y ai vu votre avenir : un chemin semé d'hécatombes jusqu'à votre complète extinction.

Je suis une mère, une louve pour mes enfants, mes humains appelés dans leurs rêves et transformés par mes soins. Eux seuls survivront à l'apocalypse nucléaire.

Nous sommes en 2021 et je demeure votre unique espoir.

Charlotte BONA - Editions Rroyzz - 2018 - 387 pages - 9782363721877




HAVENSELE

A nouveau, je découvre une oeuvre qui me plaît et avant de vous en parler plus en avant, je tiens particulièrement à remercier l'autrice Charlotte Bona pour sa confiance et l'envoi de son oeuvre. 

En ouvrant cette oeuvre, vous ouvrez les yeux sur une histoire bien écrite et bien ficelée. J'ai trouvé la plume parfaite pour intégrer l'histoire. Je me suis facilement immergée à l'intérieur. L'autrice a réussi à me donner du plaisir à suivre ses personnages et à découvrir le lieu où se réfugie Cité et ses enfants.

J'ai vraiment beaucoup aimé les personnages, notamment les principaux qui sont Mathilde et Thomas. Ils ont un passé compliqué qui influe sur leur présent et parfois sur leur relation qui n'est pas si simple que cela. Le monde de Thomas est différent, lui et les siens ont des pouvoirs. Et la confrontation de leurs deux mondes m'a beaucoup plu.

La Cité est agréable à découvrir tout comme la hiérarchie en son sein. Le lecteur voit la question du libre-arbitre se poser ainsi que l'intérêt d'une communauté plus grande qui passe avant l'individualité. Il s'agit d'un lieu inconnu des humains (comme Mathilde), il faut forcément en faire partie ou être en passe d'en faire partie pour y avoir accès et en avoir connaissance. Seuls une poignée triée sur le volet à le droit de sortir et entrer dans la Cité - dont Thomas - car le but est de recruter des membres afin de peupler leur population. La communauté prime sur l'individu et la hiérarchie est très importante et dominante sur ses membres. La Cité choisit ses membres avec soin et avec une bonne raison ce qui est appréciable.

Je ne pense pas avoir à ajouter grand chose si ce n'est que j'ai également beaucoup apprécié le message autour de l'urgence de nos actes sur l'environnement et notre planète (Mathilde étant climatologue et travaillant sur un projet plutôt inquiétant).

Ainsi, cette oeuvre promet une saga plaisante et non ennuyante. C'est avec plaisir que je découvrirai donc le second tome nommé Cité Blanche.

Ma dernière vidéo :

lundi 22 juillet 2019

Le temps est venu pour un nouvel ordre mondial. Les conflits armés font le bonheur des marchands de mort, membres de l'organisme qui chuchote à l'oreille des grands de ce monde. On crache sur son nom : Conglomérat, tout comme on s'incline face à son gigantisme.
Des cendres des Etats-Unis est née la Fédération, amalgame de quatorze Districts gouvernés par la despotique et non moins sulfureuse Présidente Erika Lawson. Face à la rébellion qui fait rage, celle-ci doit prendre des mesures drastiques.
Le Conglomérat se rencontre à l'occasion d'un nouveau sommet. Il décide de lui fournir l'avenir. Cyborgs de guerre ou machines douées d'une âme humaine, le nom de ces créatures reste incertain. Une chose est certaine : ce sont des Vipers. 
Car tous sont membres du Project Black Viper.

Ellen Raven MARTIN - Editions ERA - 2017 - 388 pages - 9782956116400




PROJECT VIPER : RISING

Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement l'autrice Ellen Raven MARTIN qui m'a envoyé son oeuvre en toute confiance. Le lecteur plonge dans un univers sombre et prenant, mêlant manipulations, pouvoirs politiques et rébellions.

Nous nous retrouvons ici dans un univers cyberpunk délibérément sombre et cruel. Une première pour moi ! Et j'ai adoré ! Nous découvrons différentes castes avec la Fédération et la Rébellion, toutes deux ennemis. Du côté de la Fédération, c'est le Conglomérat qui règne. Un endroit où seul le porte-monnaie et les relations comptent vraiment. C'est de là que le Project Viper commence... Et quoi de mieux que de se servir chez les plus pauvres et les ennemis quand il y a besoin de faire des expériences humaines ?

Tout au long de notre lecture, nous ne savons pas trop où nous allons. Le Project Viper n'est pas vraiment clair au début puisque nous savons juste ce que souhaite Aryan Turner (un homme d'affaires très puissant, respecté et jalousé) et les méthodes employées pour deux des Vipers futurs.

Concernant les personnages, je les ai particulièrement apprécié, notamment Zeera malgré qu'elle soit folle, mauvaise et sans états d'âme. Il s'agit d'un personnage féminin fort tout comme Eva Ferdinand que nous voyons moins. Zeera est le genre de femme qui fait peur mais qui attire irrémédiablement les hommes, physiquement parlant.

Zeera est une des scientifiques qui font les expériences humaines afin d'assouvir le désir d'Aryan Turner. Ainsi, nous découvrons Skylar et Blayne qui ne sont pas logés à la même enseigne. Blayne se voit devenir un Viper sous la direction de Zeera. Elle a beau être forte, elle y va doucement avec lui. Mais Skylar se voit attribué à un autre scientifique qui n'y va pas de main morte. Il se voit déshumanisé, affaibli autant physiquement que moralement, son expérience est malsaine et inhumaine. Malgré cela, il reste un personnage fort qui va se relever et dont j'ai hâte de connaître la suite de son parcours.

Dans cet univers cyberpunk, vous vous en doutez bien, les personnages sont plus qu'humains pour certains. Le but du Project Viper est d'assouvir des hommes forts qui serviront et voueront leurs vies à Aryan Turner. Les humains ayant choisis de modifier une ou plusieurs parties de leurs corps dans le but d'une amélioration sont des augmentés. Zeera par exemple a des yeux qui lui permettent de connaître certaines choses sur les personnes qu'elle croise. Et les futurs Viper seront tous des augmentés avec chacun leurs propres particularités.

Pour ce qui est de la plume, je l'ai parfois trouvé trop simple mais je me suis vite habituée et j'ai fini par être conquise. C'est tout-à-fait une plume qui me parle et qui m'aide à imager les scènes. J'ai donc été conquise par cet univers où une chronique ne suffit vraiment pas pour tout dire. Il est question de tellement de choses : pouvoir, politique, coups bas, rébellion...

Je vous conseille donc cette lecture avec grand plaisir, tout en faisant attention à certaines scènes qui peuvent être dérangeantes pour les personnes sensibles. Il s'agit d'une très bonne lecture, accessible et qui se lit très vite. J'ai vraiment hâte de découvrir le second tome que l'autrice m'a envoyé avec beaucoup de générosité.

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