Edition : Oh!
Parution : 2009
Pages : 360
ISBN : 978-2-915056-83-9
ISBN : 978-2-915056-83-9
Quatrième de couverture :
Le combat d'une mère, qui, condamnée à une mort imminente, se démène pour trouver une famille d'accueil qui s'occupera et protégera ses autre enfants. Son histoire et sa personnalité ont bouleversé la France entière.
Comment vivre la fin de sa vie, quand on n'a pas quarante ans et qu'on est mère de famille ? L'automne dernier, Marie-Laure Picat apprend qu'elle est atteinte d'un cancer fatal à court terme. Sa première pensée est pour ses enfants : que deviendront-ils après sa mort ? Résolue à assumer son rôle de mère jusqu'au bout, elle choisit elle-même une famille d'accueil. Aussitôt, elle se heurte à une fin de non-recevoir : non, ce n'est pas à elle de décider du futur de ses enfants mais au juge, après sa mort. Non, rien ne garantit que Julie, Thibault, Matthieu et Margot seront élevés ensemble. Non, ils n'habiteront pas là où ils ont grandi.
Révoltée par l'aberration de la situation, Marie-Laure alerte les médias. Alors, un extraordinaire mouvement de solidarité se met en place, la presse relaye son message : le courage de cette jeune maman émeut le pays et elle reçoit un soutien inespéré.
C'est pour laisser une trace que Marie-Laure a voulu écrire ce témoignage, pour ses enfants d'abord et aussi pour montrer qu'il faut assouplir le carcan administratif imposé aux familles dans la détresse. Pour que son combat ne meure pas avec elle.
Avis personnel :
Cela faisait des années que je devais lire ce livre et voilà, c'est désormais chose faite. Je m'attendais à des pleurs ou même à une personne qui pleure sur son sort et en fait pas du tout. J'ai agréablement été surprise par cette lecture !
J'aimerai commencer cette chronique en vous parlant non pas de l'histoire de cette femme (si vous ne la connaissez pas, d'où sortez vous ?) mais bel et bien de son caractère. Marie-Laure Picat a eu une vie difficile du début à la fin, ce qui, je pense, à contribué à forger son caractère des plus durs et en même temps des plus railleurs. C'est une femme qui élève seule ses quatre enfants malgré la présence d'un père (au début). Elle ne s'apitoie pas sur son sort, bien au contraire, elle sait que tout est déjà joué pour elle mais qu'il lui reste encore tout à faire pour ses enfants, alors elle se bat. A sa manière...
Entre blagues entre copines et blagues morbides sur sa mort imminente. Marie-Laure n'est pas du genre à se sentir gêné parce qu'elle est condamnée. Elle fait tout pour que sa vie reste le plus normale possible. Et c'est sûrement un réel don de la nature que d'avoir cette force en elle pour se battre.
Cette autobiographie est en soi pas inutile. J'avoue que la plupart du temps, pour moi, une autobiographie est inutile. Pourquoi ? Parce que raconter sa vie c'est juste narcissique. Et il faut se le dire, la plupart des autobiographies sont faites pour gagner un peu plus d'argent et non pas pour un but bien précis. Hors ici, nous avons un but. Faire bouger les choses dans l'administration française. Montrer que quatre frères et sœurs n'ont aucune raison d'être séparés etc.
C'est pour moi une bonne lecture avec sa dose d'humour à la Marie-Laure Picat et surtout une femme qui ne se voile pas la face, qui reste elle-même et fait tout son possible pour ses enfants..
J'aimerai commencer cette chronique en vous parlant non pas de l'histoire de cette femme (si vous ne la connaissez pas, d'où sortez vous ?) mais bel et bien de son caractère. Marie-Laure Picat a eu une vie difficile du début à la fin, ce qui, je pense, à contribué à forger son caractère des plus durs et en même temps des plus railleurs. C'est une femme qui élève seule ses quatre enfants malgré la présence d'un père (au début). Elle ne s'apitoie pas sur son sort, bien au contraire, elle sait que tout est déjà joué pour elle mais qu'il lui reste encore tout à faire pour ses enfants, alors elle se bat. A sa manière...
Entre blagues entre copines et blagues morbides sur sa mort imminente. Marie-Laure n'est pas du genre à se sentir gêné parce qu'elle est condamnée. Elle fait tout pour que sa vie reste le plus normale possible. Et c'est sûrement un réel don de la nature que d'avoir cette force en elle pour se battre.
Cette autobiographie est en soi pas inutile. J'avoue que la plupart du temps, pour moi, une autobiographie est inutile. Pourquoi ? Parce que raconter sa vie c'est juste narcissique. Et il faut se le dire, la plupart des autobiographies sont faites pour gagner un peu plus d'argent et non pas pour un but bien précis. Hors ici, nous avons un but. Faire bouger les choses dans l'administration française. Montrer que quatre frères et sœurs n'ont aucune raison d'être séparés etc.
C'est pour moi une bonne lecture avec sa dose d'humour à la Marie-Laure Picat et surtout une femme qui ne se voile pas la face, qui reste elle-même et fait tout son possible pour ses enfants..
Ludivine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire