mardi 30 juillet 2019

Je me nomme Cité.
Je ne suis pas humaine.
Je vis dissimulée dans les profondeurs de la terre d'Islande.

Je me suis éveillée à la fin d'une de vos guerres, happée par la douleur de ceux qui avaient connu vos camps de mort. Votre pouvoir de destruction à Hiroshima et Nagasaki m'a terrifiée. J'y ai vu votre avenir : un chemin semé d'hécatombes jusqu'à votre complète extinction.

Je suis une mère, une louve pour mes enfants, mes humains appelés dans leurs rêves et transformés par mes soins. Eux seuls survivront à l'apocalypse nucléaire.

Nous sommes en 2021 et je demeure votre unique espoir.

Charlotte BONA - Editions Rroyzz - 2018 - 387 pages - 9782363721877




HAVENSELE

A nouveau, je découvre une oeuvre qui me plaît et avant de vous en parler plus en avant, je tiens particulièrement à remercier l'autrice Charlotte Bona pour sa confiance et l'envoi de son oeuvre. 

En ouvrant cette oeuvre, vous ouvrez les yeux sur une histoire bien écrite et bien ficelée. J'ai trouvé la plume parfaite pour intégrer l'histoire. Je me suis facilement immergée à l'intérieur. L'autrice a réussi à me donner du plaisir à suivre ses personnages et à découvrir le lieu où se réfugie Cité et ses enfants.

J'ai vraiment beaucoup aimé les personnages, notamment les principaux qui sont Mathilde et Thomas. Ils ont un passé compliqué qui influe sur leur présent et parfois sur leur relation qui n'est pas si simple que cela. Le monde de Thomas est différent, lui et les siens ont des pouvoirs. Et la confrontation de leurs deux mondes m'a beaucoup plu.

La Cité est agréable à découvrir tout comme la hiérarchie en son sein. Le lecteur voit la question du libre-arbitre se poser ainsi que l'intérêt d'une communauté plus grande qui passe avant l'individualité. Il s'agit d'un lieu inconnu des humains (comme Mathilde), il faut forcément en faire partie ou être en passe d'en faire partie pour y avoir accès et en avoir connaissance. Seuls une poignée triée sur le volet à le droit de sortir et entrer dans la Cité - dont Thomas - car le but est de recruter des membres afin de peupler leur population. La communauté prime sur l'individu et la hiérarchie est très importante et dominante sur ses membres. La Cité choisit ses membres avec soin et avec une bonne raison ce qui est appréciable.

Je ne pense pas avoir à ajouter grand chose si ce n'est que j'ai également beaucoup apprécié le message autour de l'urgence de nos actes sur l'environnement et notre planète (Mathilde étant climatologue et travaillant sur un projet plutôt inquiétant).

Ainsi, cette oeuvre promet une saga plaisante et non ennuyante. C'est avec plaisir que je découvrirai donc le second tome nommé Cité Blanche.

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lundi 22 juillet 2019

Le temps est venu pour un nouvel ordre mondial. Les conflits armés font le bonheur des marchands de mort, membres de l'organisme qui chuchote à l'oreille des grands de ce monde. On crache sur son nom : Conglomérat, tout comme on s'incline face à son gigantisme.
Des cendres des Etats-Unis est née la Fédération, amalgame de quatorze Districts gouvernés par la despotique et non moins sulfureuse Présidente Erika Lawson. Face à la rébellion qui fait rage, celle-ci doit prendre des mesures drastiques.
Le Conglomérat se rencontre à l'occasion d'un nouveau sommet. Il décide de lui fournir l'avenir. Cyborgs de guerre ou machines douées d'une âme humaine, le nom de ces créatures reste incertain. Une chose est certaine : ce sont des Vipers. 
Car tous sont membres du Project Black Viper.

Ellen Raven MARTIN - Editions ERA - 2017 - 388 pages - 9782956116400




PROJECT VIPER : RISING

Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement l'autrice Ellen Raven MARTIN qui m'a envoyé son oeuvre en toute confiance. Le lecteur plonge dans un univers sombre et prenant, mêlant manipulations, pouvoirs politiques et rébellions.

Nous nous retrouvons ici dans un univers cyberpunk délibérément sombre et cruel. Une première pour moi ! Et j'ai adoré ! Nous découvrons différentes castes avec la Fédération et la Rébellion, toutes deux ennemis. Du côté de la Fédération, c'est le Conglomérat qui règne. Un endroit où seul le porte-monnaie et les relations comptent vraiment. C'est de là que le Project Viper commence... Et quoi de mieux que de se servir chez les plus pauvres et les ennemis quand il y a besoin de faire des expériences humaines ?

Tout au long de notre lecture, nous ne savons pas trop où nous allons. Le Project Viper n'est pas vraiment clair au début puisque nous savons juste ce que souhaite Aryan Turner (un homme d'affaires très puissant, respecté et jalousé) et les méthodes employées pour deux des Vipers futurs.

Concernant les personnages, je les ai particulièrement apprécié, notamment Zeera malgré qu'elle soit folle, mauvaise et sans états d'âme. Il s'agit d'un personnage féminin fort tout comme Eva Ferdinand que nous voyons moins. Zeera est le genre de femme qui fait peur mais qui attire irrémédiablement les hommes, physiquement parlant.

Zeera est une des scientifiques qui font les expériences humaines afin d'assouvir le désir d'Aryan Turner. Ainsi, nous découvrons Skylar et Blayne qui ne sont pas logés à la même enseigne. Blayne se voit devenir un Viper sous la direction de Zeera. Elle a beau être forte, elle y va doucement avec lui. Mais Skylar se voit attribué à un autre scientifique qui n'y va pas de main morte. Il se voit déshumanisé, affaibli autant physiquement que moralement, son expérience est malsaine et inhumaine. Malgré cela, il reste un personnage fort qui va se relever et dont j'ai hâte de connaître la suite de son parcours.

Dans cet univers cyberpunk, vous vous en doutez bien, les personnages sont plus qu'humains pour certains. Le but du Project Viper est d'assouvir des hommes forts qui serviront et voueront leurs vies à Aryan Turner. Les humains ayant choisis de modifier une ou plusieurs parties de leurs corps dans le but d'une amélioration sont des augmentés. Zeera par exemple a des yeux qui lui permettent de connaître certaines choses sur les personnes qu'elle croise. Et les futurs Viper seront tous des augmentés avec chacun leurs propres particularités.

Pour ce qui est de la plume, je l'ai parfois trouvé trop simple mais je me suis vite habituée et j'ai fini par être conquise. C'est tout-à-fait une plume qui me parle et qui m'aide à imager les scènes. J'ai donc été conquise par cet univers où une chronique ne suffit vraiment pas pour tout dire. Il est question de tellement de choses : pouvoir, politique, coups bas, rébellion...

Je vous conseille donc cette lecture avec grand plaisir, tout en faisant attention à certaines scènes qui peuvent être dérangeantes pour les personnes sensibles. Il s'agit d'une très bonne lecture, accessible et qui se lit très vite. J'ai vraiment hâte de découvrir le second tome que l'autrice m'a envoyé avec beaucoup de générosité.

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jeudi 27 juin 2019

Après avoir quitté une Terre mourante du fait des erreurs de nos sociétés, l'Arche, premier vaisseau à coloniser une exoplanète, arrive au bout d'un long voyage de 80 ans. Les colons sortent de leurs caissons cryogéniques et découvrent ce qui doit devenir un nouveau commencement pour l'humanité. Une nouvelle planète, un monde principalement végétal baptisé Eden. Les surprises se cumulent vite : la surface abrite une espèce primitive mais intelligente, des ruines prouvent l'existence de civilisations passées avancées, le système climatique obéit à des règles très particulières. Mais malgré tout cela, la colonisation commence de manière somme toute classique, avec les traditionnelles oppositions entre militaires, scientifiques, civils.

Mais tout change avec l'arrivée d'un nouveau joueur : un second vaisseau spatial arrive, quelques mois seulement après l'Arche. A son bord, des Terriens partis 60 ans plus tard, bénéficiant d'une technologie plus aboutie, et eux même fortement modifiés génétiquement. Capables de se synchroniser et de communiquer télépathiquement entre eux, ils sont devenus une espèce fondamentalement collectiviste, que tout oppose aux traditionnels Terriens individualistes de l'Arche. Les deux peuples essaient dans une premier temps de cohabiter et d'apprendre les uns des autres, mais les obstacles rencontrés, le passé de la planète qui s'avère beaucoup plus riche et mystérieux que prévu, vont rapidement augmenter les tensions. Eden représente-t-il un nouvel espoir, ou au contraire la fin d'une civilisation ?

Guy-Roger DUVERT - 2019 -313 pages - 9781794329898



OUTSPHERE

Avant de commencer cette chronique, je tiens particulièrement à remercier l'auteur Guy-Roger DUVERT pour l'envoi de son livre et sa confiance. Grâce à lui, j'ai pu passer un excellent moment et découvrir un récit prenant. Avec Outsphere, le lecteur entre dans un univers qui ne s'éloigne pas tant que ça de ce qui pourrait nous arriver réellement. Après tout, qui est capable de savoir ce que l'avenir nous réserve ?

Il s'agit d'une oeuvre dirigée avec plusieurs points de vues. L'auteur a commencé fort avec un coup de pression certain lors de la première arrivée sur Eden. Tout au long de sa lecture, le lecteur se questionne. 

L'auteur a une plume parfaite mêlant simplicité et termes spécifiques. Ainsi, la lecture est fluide et prenante pour le lecteur qui n'a aucun mal à visualiser des images, ce qui est plaisant. L'intrigue entremêle diverses petites histoires qui s’imbriquent les unes dans les autres permettant ainsi pour le lecteur de jouir de plusieurs points de vues, attisant toujours plus le suspense.

Les personnages sont relativement nombreux, toutefois des catégories précises ressortent : militaires, scientifiques et civils chez les humains de l'Arche face à ceux d'Utopia. La synchronisation et le fonctionnement de la société de l'Utopia est fascinante et terrifiante à la fois. Le mensonge leur est inconnu, l'individualité également, ce qui pousse le lecteur à suspecter un futur peut-être chaotique entre les deux clans. Les plus récurrents sont charismatiques et attachants à leur manière. Il est intéressant de voir que l'absence de dialogue dans cette oeuvre porte à séparer un groupe pourtant uni au départ.

L'atmosphère de cette oeuvre n'y aide en rien. En effet, les nouveaux arrivants font face à de nombreux événements freinant la colonisation d'Eden. Entre phénomènes météorologiques difficiles, auto-combustions inexplicables, grippes, espèce primitive inquiétante et découvertes terrifiantes dans certaines zones, les nouveaux venus ne sont pas au bout de leur surprise. 

L'auteur a su garder en alerte son lecteur du début à la fin. Ce premier tome met en place l'univers ainsi que les personnages et leurs caractéristiques promettant un second tome attendu avec impatience. Cette oeuvre est pleine de rebondissements et de suspense. Ce n'est peut-être pas la plus originale de son genre mais elle reste agréable, captivante et parfaite dans son genre

J'ai découvert, aimé et validé cette lecture ! Je la conseille aisément aux adeptes de science-fiction et space opera comme la saga The 100 par exemple.

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mercredi 5 juin 2019

UN AUTRE MONDE VOUS ATTEND, LA,
DE L'AUTRE CÔTÉ DU MUR...

Kell est un magicien de sang, un sorcier capable de voyager d'un monde à l'autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le cÅ“ur et l'âme. Le nôtre est gris. Le deuxième, rouge, déborde de magie. Dans le blanc, elle s'est faite bien trop rare quand, dans le noir, elle a tout dévoré. Et le fléau s'apprête à contaminer chacun des univers jusqu'au dernier - ce n'est qu'un question de temps...

Car les ténèbres ont déjà commencé à s'étendre sur le flamboyant Londres rouge. Les habitants en sont réduits à choisir entre céder aux sirènes dévastatrices de la magie et entamer contre elle une lutte désespérée jusqu'à la mort. Si Kell semble immunisé contre le poison qui gangrène son royaume, la fin le guette, lui aussi... à moins que des alliés inattendus ne le rejoignent dans la bataille. A commencer bien spur par Lila, qui ne raterait pour rien au monde une occasion de partir à l'aventure et faire étalage de sa puissance. Mais, aussi intrépides qu'ils soient, comment de simples magiciens pourraient-ils faire le poids face à l'incarnation même de la magie ?

V.E. SCHWAB - Editions Lumen - 2018 - 761 pages




SHADES OF LIGHT

Dans ce troisième et ultime tome de la sage Shades of Magic, le lecteur entre dans un univers plus sombres que les précédents.

J'aime toujours autant les personnages de Kell et Lila qui restent mes favoris. L'évolution de Lila me plaît beaucoup ainsi que celle du personnage de Rhy. Ce dernier est vraiment mis en lumière dans ce tome. L'autrice montre la force d'un être humain sans pouvoir : la force de sa volonté pour son peuple et ceux qu'il aime.

Avec ce tome, la saga se termine en beauté. Les pages se tournent toutes seules, le lecteur est happé du début à la fin par l'intrigue. Nous nous attachons aux personnages, et nous suivons leurs péripéties avec plaisir !

Ainsi, j'ai vraiment adoré cet univers, ces personnages et les différentes atmosphères créées par l'autrice. C'était une histoire addictive dont la lecture m'a fait beaucoup de bien.

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jeudi 30 mai 2019

LES COMMANDEMENTS DU FAUCHEUR.

Tu tueras.
Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation.
Tu accorderas une année d'immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue.
Tu tueras la famille de ceux qui t'ont résisté.

Neal SHUSTERMAN - Editions Robert Laffont - Collection R - 2017 - 493 pages - 9782221198674



LA FAUCHEUSE 

Il s'agit de ma première expérience avec cet auteur et je ne regrette pas du tout. Si vous voulez tout savoir, le second tome m'attend déjà dans ma PAL !

Le lecteur entre ici dans un univers original dans son genre : imaginez-vous, vous êtes dans le futur. L'être humain a trouvé le moyen de vaincre la mort mais un problème subsiste alors. La population augmente sans jamais s'arrêter. Le moyen est tout trouvé, vous allez engager des tueurs professionnels qui choisiront eux-mêmes leurs victimes afin de réguler la population. Tout cela avec certaines règles bien sûr.

Cette oeuvre de Neal Shusterman plonge le lecteur aux côtés de bons personnages avec certains attachants quand d'autres sont plus intrigants. Il s'agit également d'une histoire bien ficelée avec une bonne atmosphère, bien travaillée autour de ce sujet. Il s'agit vraiment d'une histoire à l'opposé de ce que l'on connaît ce qui donne une impression étrange au début, mais le lecteur s'y fait rapidement.

En effet, l'être humain à réussi à vaincre la mort, il n'y a plus de suicides possibles, plus d'accidents, plus de meurtres puisque si quiconque s'y tente, il reviendra à la vie. Il n'y a ainsi plus vraiment la peur de la mort puisque la seule chose qui peut réellement les tuer est une guilde de Faucheurs agissant sous des règles mais étant au dessus de tout quand même.

Tout au long de ce premier tome, l'auteur intègre le lecteur à son univers. La question de l'immortalité se pose : que faire contre la surpopulation si ce n'est embaucher des Faucheurs ? Est-ce vraiment une bonne chose de vivre éternellement et de ne pas avoir le choix de sa mort finalement ? Est-ce que cela rend vraiment le monde meilleur ?

Les pages se tournent d'elles-mêmes. Il s'agit d'une très bonne lecture dont il me tarde de découvrir le second tome !

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mercredi 22 mai 2019

Rover, un chiot, a mordu un sorcier. Pour le punir, ce dernier le transforme en jouet et le met en vente. Offert à un petit garçon, Fistondeux, Rover découvre qu'il prend vie la nuit venue... Il finit par s'échapper et rencontre un mage qui l'envoie sur la lune retrouver sa forme initiale. Là-haut, Rover, devenu Roverandom, croisera nombre de personnages fantasques et vivra d'incroyables aventures...


Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Edition : Pocket
Parution : 2013
Pages : 152
ISBN : 978-2-266-24069-7




ROVERANDOM

Il y a une honte qui m'étreint et dont je souhaiterai me débarrasser au plus vite... Je suis une grande fan de la saga cinématographique du Seigneur des Anneaux mais je n'ai jamais lu les livres. J'ai lu très peu d’Å“uvres de cet auteur finalement (seulement deux !), alors je veux changer ça. Pour cela, j'ai commencé par lire Bilbo le Hobbit, et désormais je peux dire que j'ai également lu Roverandom. Et oui, je suis réellement fière de lire les Å“uvres de cet auteur à l'imagination fascinante.

Roverandom, c'est une oeuvre originale qui se lit vraiment bien. C'est tout mignon et parfait pour les enfants. J.R.R. TOLKIEN a une magnifique plume que j'aurai aimé découvrir plus jeune, avec les yeux d'une enfant.

L'auteur a créé cette oeuvre afin d'aider son fils à surmonter la perte de l'un de ses jouets et je pense qu'il a réussi car c'est très joli. L'histoire qu'il invente autour de ce chiot est sublime et remonterait le moral à n'importe quel petit enfant ayant perdu un jouet. Grâce à cette histoire, l'enfant peut s'imaginer une vie au top pour son jouet disparut.

Les deux petits plus de cette oeuvre sont la présence d'illustrations de la main de l'auteur ainsi que la petite moralité sympa qu'il laisse entendre au passage. Il ne sert à rien d'être impatient, ou méchant car on en paye toujours le prix.

En définitive, j'ai beaucoup aimé cette petite histoire qui transporte le lecteur dans un monde enfantin et adorable.

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mercredi 15 mai 2019

Edimbourg, 1874, le jour le plus froid du monde. A la naissance de Jack, son coeur gelé se brise immédiatement. Pour le sauver, la sage-femme qui l'a mis au monde a remplacé son coeur par une horloge.Depuis, il prend soin d'en remonter chaque matin le mécanisme afin qu'il ne s'enraye pas. Le garçon doit également éviter toute émotion, que ce soit la colère ou l'amour.

Mais sa rencontre avec une chanteuse de rue va bouleverser son existence...

Mathias Malzieu - Editions J'ai Lu - 2009 - 155 pages - 2290012459


LA MÉCANIQUE DU CŒUR

C'est avec surprise et plaisir que j'ai reçu lors de mon dernier anniversaire deux œuvres de Mathias Malzieu. Nous avons, je pense, tous entendus parler de La Mécanique du Coeur qui a été adapté au cinéma. N'ayant pas vu le film, j'ai donc commencé la lecture sans trop savoir à quoi m'attendre. Je suis malheureusement mitigée.

Nous entrons ici dans un univers, sans conteste original et onirique. L'atmosphère est douce et dure à la fois. Douce du côté des personnages qui sont jeunes et pour le personnage de "Little Jack", très rêveur et, dure pour le côté plus réel de l'univers, Jack a beau rêver, tout ne se passe pas comme il le souhaite, bien au contraire.

L'histoire est assez simple avec quelques petites touches d'originalités. Un petit triangle amoureux vient s'immiscer dans l'histoire déjà assez compliquée de la vie de Jack qui ne voit pas d'un bon œil son adversaire.

La plume de l'auteur est très belle et poétique. Le lecteur ressent le travail qu'il y a derrière cette oeuvre. C'est magnifique d'un point de vue strictement littéraire.

Malheureusement, je ne me suis pas imprégnée des personnages ni de l'histoire. Mais j'ai bien ressentit le grand potentiel de cet auteur et cette oeuvre qui peut facilement plaire ! J'espère seulement que ça fonctionnera pour moi lors d'une prochaine lecture de cet auteur.

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mercredi 10 avril 2019

Partout dans le monde renaissent les rituels hideux d'un culte blasphématoire que l'on croyait disparu à jamais : le culte de Cthulu. Les peuplades primitives se révoltent pour adorer d'odieuses idoles à l'effigie de la monstrueuse créature à tête de poulpe, endormie depuis des millions d'années dans sa demeure sous-marine de R'lyeh. Les temps seraient-ils venus ? Quelques hommes courageux, comme le professeur Angell, l'inspecteur Legrasse et le lieutenant Johansen, vont tenter de s'opposer au réveil de Cthulhu. Mais que peut le courage contre une abomination venue d'outre-espace, dont la simple vue suffit à vous faire perdre la raison ? 


Auteur : Howard Phillip Lovecraft
Edition : J'ai Lu
Parution : 2014
Pages : 191
ISBN : 978-2-290-33134-7



LE MYTHE DE CTHULHU

Je découvre enfin ce qui se cache derrière ce fameux mythe de Cthulu. Ici, six nouvelles qui nous entraînent dans les aventures d'hommes qui s'intéressent d'un peu trop près aux faits étranges qui se passent par chez eux.

J'ai adoré ces six nouvelles, l'atmosphère est pesante et oppressante sans être trop effrayante. L'auteur a su doser son intrigue à la perfection. Le style d'écriture est lourd mais pas dans le mauvais sens. Les phrases s'enchaînent ne laissant aucun répit au lecteur qui continue sa lecture comme en pleine apnée. Les paragraphes sont parfois très long accentuant cette impression. Je n'ai personnellement reprit mon souffle qu'une fois le livre terminé. Mes nouvelles préférées sont La peur qui rôde et Celui qui chuchotait dans les Ténèbres.

L'univers est très prenant, les récits sont parfois flous ce qui augmente un sentiment d'oppression parfois. Je m'attendais à quelque chose de terrifiant mais il s'agit finalement plus de suspense et d'appréhension. Une très bonne lecture qui m'aura donné envie de découvrir plus sur cet univers et ce mythe. Ça tombe bien, le Nécronomicon est dans ma bibliothèque !

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mercredi 3 avril 2019

Je n'aurais jamais cru que tout finirait comme ça. Que je mourrais si jeune. Et pourtant... Depuis que je me suis jeté du haut du château d'eau, j'ai tout perdu. Ma vie, ma famille, mes amis. Et surtout Lena. Je suis mort pour sauver Gatlin. Je pensais que c'était mon destin. Maintenant, je n'en suis plus si sûr. Dans l'au-delà, certaines choses s'éclaircissent : je n'aurais peut-être pas dû mourir. Mais qui a voulu ma disparition dans ce cas ? Et pourquoi ? Je dois rejoindre l'Enchanteresse que j'aime plus que tout au monde... quel que soit ce monde. Je dois retrouver Lena et le monde des Mortels. Quel qu'en soit le prix. L'amour pourra-t-il vaincre la mort ?


Auteur : Kami Garcia et Margaret Stohl
Edition : Hachette
Parution : 2012
Pages : 437
ISBN : 978-2-01-202355-0



19 LUNES



Avec ce tome, je termine enfin la saga des Chroniques des Enchanteurs. Bon, en réalité il y a un HS en plus, mais je ne compte pas le lire donc la saga est tout de même terminée ! De loin, ce dernier tome est mon préféré, à peine plongée dans l'univers, j'ai sentis qu'il y aurait beaucoup de changement. Déjà, d'entrée de jeu, il y a eu comme un prologue avec un nouveau point de vue féminin, celui de Lena. Ce qui ne s'était jamais produit, ce qui promettait donc du changement et je n'ai pas été déçue. Malgré que ce tome soit plus court que les autres, je suis directement entrée dans l'histoire et dans le nouveau monde où se trouve Ethan.

Concernant les changements qui m'ont beaucoup plu dans ce tome, il y a le début de chaque chapitre. Avant, on avait les jours au début de chaque chapitre, ici, on avance seulement en chapitre comme un livre habituel. Ensuite, à l'intérieur de ce tome, le lecteur va suivre Lena pendant plusieurs chapitres ce qui change considérablement et qui, au vue de l'histoire, s'explique plutôt bien.
J'ai également beaucoup aimé dans ce tome que ça bouge, ça avance beaucoup plus vite que dans les précédents. Il n'y a pas de longueur, c'est vraiment parfait au niveau du rythme.

Le dernier point que j'aimerai abordé c'est l'évolution des personnages. Encore une fois, on les voit évolués tant dans leurs caractères que dans leurs relations. Ethan est le premier sur qui on le remarque, il est seul de l'autre côté. Il souhaite rejoindre le monde des Mortels mais pour ça, il a besoin de l'aide de Lena et des siens et une vraie solidarité se créee. Le lecteur rencontre également la maman d'Ethan et ça, j'ai trouvé ça génial ! Même si à mon sens, on ne la voit pas assez.

Ce tome est mon préféré, d'autant plus qu'on comprend le pourquoi du titre de cette saga. En effet, Ethan va avoir affaire au livre des Chroniques des Enchanteurs que l'on avait brièvement croisé dans le précédent tome. Dés le début, nous pressentons que le gros du suspense, de l'aventure, des réponses résident dans ce livre des Chroniques des Enchanteurs.

La fin de cette saga me laisse heureuse, elle répond à toutes mes questions. C'était donc un vrai régal pour moi. Suivre Ethan et Lena a été innovant, j'ai adoré découvrir ce nouvel univers et des personnages que l'on avait pas encore réellement vus !

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mercredi 20 mars 2019

Je pensais que rien ne me surprendrait plus. Jamais. Que Lena et moi avions connu le pire, survécu à l'impossible. Mais ces derniers temps, notre bonne vieille bourgade de Gatlin est en proie à une série de fléaux dignes de l'Apocalypse.  Il y a aussi ces cauchemars et ces visions étranges qui ne cessent de me hanter. Et toutes ces choses que j'oublie, ces moments où je ne me reconnais plus moi-même. La malédiction de la lune, les Enchanteurs des Ténèbres, la Garde Suprême : quelle est ma place, à moi, dans tout cela ? Aimer envers et contre tout. Même son propre destin ?


Auteur : Kami Garcia et Margaret Stohl
Edition : Hachette
Parution : 2011
Pages : 571
ISBN : 978-2-01-202120-4


18 LUNES

Après avoir relu les premiers tomes, je me plonge enfin dans la suite de la saga des Chroniques des Enchanteurs avec le troisième tome : 18 Lunes. Je rappel que j'avais beaucoup aimé les premiers tomes, même si le second un peu moins cependant j'avais envie de lire la suite et c'est désormais chose faite. N'hésitez pas à cliquer sur Chroniques des Enchanteurs quelques lignes plus haut pour découvrir les premières chroniques que j'avais faite alors !

Le lecteur  comprend dés le début que ce tome va beaucoup plus tourner autour d'Ethan, le Pilote. En effet, ce dernier ressent une autre présence comme une ombre qui le surveille. Il fait des rêves avec un autre lui et reçoit de drôles de messages "J'attends". Il a également beaucoup d'absences et de trous de mémoires et ses goûts culinaires ont changés.

A la fin du précédent tome, Lena s'est choisit elle-même, brisant alors l'Ordre des Choses et depuis le monde mortel subit une canicule encore jamais vue ! Au même moment, John Breed avait disparu mais d'après le grand méchant Abraham, il ne serait pas mort. Comme pour les tomes précédent, Ethan va entendre des couplets de chansons. Ici, il est le seul à entendre les couplets de 18 Lunes.

Dans ce troisième tome, les personnages ont beaucoup évolués. Peu à peu, Ethan semble devenir plus indépendant à divers niveau ce qui colle parfaitement avec la fin du tome. Lena n'a plus peur d'une quelconque malédiction mais s'en veut toujours pour quelque chose, mais heureusement, nous ne la voyons pas beaucoup. John Breed et Liv vont se découvrir une mission qui va beaucoup les rapprocher. Marian va subir la plus grosse injustice de toute sa carrière. Macon et Amma ont beaucoup changés également. Macon de par ses pouvoirs qui ont évolués et qu'il apprend encore à découvrir et Amma parce qu'elle sait quelque chose qu'elle ne veut pas dire aux autres et qu'elle ne veut surtout pas voir se produire. La magie blanche n'y pouvant rien, elle va sombrer dans la folie et la magie noire...

Ce tome a une intrigue plus sombre que les précédents, ce n'est plus la vie de Lena qui est en jeu. C'est la vie de tout le monde : mortels, enchanteurs et autres. Ethan doit comprendre qui est le Creuset, "l'Unique en valant deux" et quand il le découvre, tout tombe sous le sens et la fin approche rapidement. Une fin qui nous laisse avec des questions. Le lecteur veut absolument connaître la suite et ce qu'il s'est passé.

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mardi 8 janvier 2019

Approchez homo sapiens ! Ce livre vous fera hurler de rire ! Faites la connaissance d'une famille préhistorique : Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu; Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles... Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution...
Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.

Auteur : Roy Lewis
Edition : Pocket
 Parution : 1994
Pages : 183
ISBN : 2-266-08437-2



POURQUOI J'AI MANGE MON PÈRE

Vous le connaissez très certainement, probablement l'avez-vous déjà lu ? Aujourd'hui, nous allons parler du fameux lire de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon père. On m'avait promis de l'humour et je n'ai pas été déçue !

L'atmosphère ici est très légère. L'humour mélangé à l'histoire des homo sapiens donne un contraste saisissant. Nous allons nous concentrer dans cette lecture sur une famille d'homo sapiens évolués et évoluant. Les personnages ne sont pas attachants mais ce n'est pas là ce que recherche l'auteur qui a volontairement crée des personnages décalés afin d'accentuer encore plus l'humour dans son oeuvre.

L'humour fait partie intégrante de cette oeuvre, je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi on ne la décrit pas comme tel mais seulement comme un livre historique. Historique certes mais humoristique du début à la fin. L'humour est présent chez les personnages qui parlent un langage moderne dans un monde préhistorique sachant qu'à cette époque les humains ne parlaient pas. L'auteur a même poussé le vice jusqu'à les faire parler aisément plusieurs langues !

Ce bouquin soulève avec humour des choses présentes dans la société moderne. Par exemple, des personnages vont devenir une sorte de mémoire de notre société. L'oncle Vania va donc répéter à plusieurs reprises "back to the trees", sa phrase favorite, interprétant ceux qui n'aiment pas le progrès mais qui en profitent quand même. Il est fan du "c'était mieux avant" en quelque sorte. Un autre oncle va interpréter les hommes d'affaires ayant la bougeotte et voyageant beaucoup. Cet oncle parcourt le Continent et souhaite vraiment découvrir l'Amérique (vous comprenez l'ironie de la situation). Le pauvre homme a d'ailleurs une mort légèrement ridicule. Le père de la famille, lui, incarne ceux qui cherchent sans cesse à s'améliorer. Il trouve le feu et cherche à le dompter et le créer infiniment en dépit du reste. Tout cet humour rend l'atmosphère légère en atmosphère déjantée. Les situations comiques sont très parlantes et très imagées.

Tout comme l'humour, le côté historique est très présent. Le lecteur entre dans un monde préhistorique. Les personnages dorment dans des cavernes depuis peu et apprennent à utiliser le feu. Toute la partie historique est intéressante. Utilisant des termes comme pléistocène, le père de famille sait très bien où ils sont situés dans la chronologie et cherche à évoluer et se sortir de cette période.

La plume de l'auteur est très pointilleuse concernant les noms des différentes époques ou d'animaux vivant à ce moment-là. On ressent la passion de l'auteur par ce sujet et l'envie de la partager de façon légère. Ce livre est une belle façon de montrer l'environnement des humains de cette époque. Je pense vraiment que cette oeuvre devrait être présenté plus souvent à des élèves (collégiens ou lycéens). Dommage qu'on ne voit pas ou peu cette période dans ces années-là de notre scolarité.


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