Edition : Gallimard Jeunesse
Parution : 2015
Pages : 550
ISBN : 978-2-07-066198-5
Quatrième de couverture :
Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citadelle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l'entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d'une redoutable vérité.
Avis personnel :
Non vous ne rêvez pas, je vous retrouve bien seulement deux jours après ma chronique du premier tome de la saga La Passe-Miroir afin de vous donner mon avis sur cette suite qui n'en fini pas de m'éblouir. Christelle Dabos a un talent fou, et je ne m’épancherai pas sur certains détails ici l'ayant déjà fais sur la chronique précédente (lien deux lignes plus haut).
Nous retrouvons dans ce tome nos personnages toujours aussi attachants. Ophélie est maladroite mais intelligente pour compensation. Thorn, son fiancé (encore dans ce tome) ne cesse d'être si distant avec elle, il a une fâcheuse tendance à tout garder pour lui. Seulement voilà, dans ce second tome, Thorn nous dévoile ses sentiments à sa manière, nous le découvrons totalement différemment du premier tome. Je m'étais déjà attachée à lui dans le tome précédent, alors là, imaginez bien que je suis tombée sur le charme de ce géant si méticuleux dans ses affaires. Ophélie et lui sont bien déterminés du début à la fin. De plus, leurs intelligence et leurs dons respectifs les aident beaucoup dans cette nouvelle affaire à laquelle ils doivent faire face. Farouk, l'esprit de famille du Pôle est toujours obnubilé par son Livre, mais nous découvrons aussi que quelque chose le lie avec Ophélie sans trop savoir quoi. Je suis vague et je m'en excuse, mais pour un second tome, je ne peux prendre le risque de dévoiler ne serait-ce qu'un infime détail qui aussi infime soit-il pourrait simplement déranger de futurs lecteurs.
Christelle Dabos nous emmène encore une fois dans son univers si riche d'imagination. Je me suis émerveillée devant de tels personnages, de telles scènes ou de tels paysages. Cette auteur a un don indéniable pour écrire. Sa plume est douce comme de la soie et pourtant,elle réussi à nous agripper sans jamais nous relâcher avant que le livre soit fermé. L'emprise de cette histoire a eu un effet dévastateur sur moi, je me suis retrouvée a le dévorer sans scrupule, étant dans l'histoire comme si j'y étais. Ce n'était pas une simple lecture, c'était comme un film dans ma tête. Tout était net, chaque personnage avait sa place. Chaque paysage son caractère. J'étais comme une ombre au dessus de l'épaule d'Ophélie, ou comme un personnage à part entière de l'histoire. J'assistai à tout et jamais je ne me suis surprise à m'ennuyer. Nous n'en avons pas le temps.
Les événements vont à leur rythme. Nous avons des questionnements, nous suivons en effet, une affaire tout du long de notre lecture. Nous avons un fil conducteur mais d'autres intrigues relié à lui. Ainsi, nous avons aussi des réponses. Evidemment, pas toutes sinon, l'intérêt du tome trois serait nul, mais j'ai aimé toutes ces intrigues. Le fait de se demander qui est coupable, qui est innocent ? A qui peut-on faire confiance, de qui devons-nous nous méfier ? Ah oui, parce qu'au cours de votre le lecture, ce ne sera pas "je" mais "on". Vous et Ophélie.
Ce second tome n'est pas sans compter son lot de nouveauté. J'ai ainsi pu noter, que l'auteur ne nous a pas laissé que l'histoire d'Ophélie chapitre après chapitre, mais un petit plus ramenant à l'intrigue. Par ci par là, nous avions droit à un chapitre à part. Un chapitre qui contait l'histoire d'un autre personnage qu'Ophélie. J'ai aimé ce renouveau, comme j'ai aimé le reste.
Comme vous l'aurez compris (si ce n'est pas le cas, c'est que j'ai mal fais mon boulot), j'ai aimé autant la plume que l'univers de l'auteur. Je ressors de ma lecture avec le regret de ne pas avoir le prochain tome sous la main. Les personnages sont attachants et plaisants à voir évoluer (surtout Thorn, qui selon moi est celui qui évolue le plus). Je quitte ce soir un monde qui va me manquer... Jusqu'au prochain tome !
P.S. : Dois-je préciser que c'est un coup de cœur ?
Ludivine
J'avais moi aussi beaucoup aimé ce tome, même si ce n'est pas un coup de coeur comme toi. :) Tellement mieux que le 1er, tellement plus captivant ! Christelle Dabos est vraiment douée. Et j'ai encore plus aimé le personnage de Thorn dans ce tome, il y avait des passages géniaux entre Ophélie et lui. ^^
RépondreSupprimerOui, j'ai adoré découvrir Thorn dans ce tome. Il était tellement plus humanisé dans ce tome ci:)
SupprimerJ'ai la possibilité de lire ce livre, mais j'ai la flemme ! J'avais beaucoup aimé le tome 1, mais celui-ci est un pavé et je n'ai pas envie de traîner longtemps sur un livre. Cependant, je le lirai, promis ! Surtout que tu me donnes super envie. ^^
RépondreSupprimerAh oui, il faut le lire surtout ! :D
SupprimerThorn c'est LA révélation de ces derniers mois pour moi. Énigmatique, attachant, touchant, paré d'une armure froide qui cache bien des secrets et des souffrances, je l'aime d'amour, voilà !
RépondreSupprimerEt je suis bien d'accord, on fait parti à part entire de l'histoire nous aussî. Dés que je commence un tôle, je n'arrive pas à m'arrêter. C'est long, mais tant mieux, j'aimerais que ça ne s'arrête jamais !
Vivement le tome 3 <3
Bises ^^
Ah je suis totalement d'accord ! Thorn est juste génial O_o
SupprimerMerci de ton passage sur le blog :* <3
Ta chronique est très intéressante ! J'ai beaucoup aimé le deuxième tome, et je l'ai même préféré et j'aime beaucoup Archibald :) Moi aussi j'ai fais ma chronique : http://journalacoeurouvert.blogspot.fr/2016/04/la-passe-miroir-t2-les-disparus-du_87.html
RépondreSupprimerBisous, Mélanie